Eté, paradis perdu
ta dernière pluie lave
les âmes encore vertes
des marronniers
la ville porte l'empreinte de l'eau
c'est mon signe
c'est bon signe
la flaque en forme de coeur
devant ma porte
Je plonge
dans la fraîcheur du matin
peuplée soudain
d'un chat au nez humide
et aux pieds nus,
d'une rose trémière
qui tourne sa tête mauve
et m'interroge muette
et d'une gitane
qui balaie le trottoir
et ne regarde personne
Un rayon de soleil
brille au hasard
dans mes yeux tout flotte
le coeur d'eau
le chat
et les rues
parmi les âmes
des marronniers...
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